Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Mort en 1867, à quarante-six ans, Baudelaire n'a pu publier un volume de poèmes en prose qu'il prévoyait d'intituler Le Spleen de Paris, petit ouvrage...
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Livré chez vous entre le 5 octobre et le 19 octobre
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Résumé
Mort en 1867, à quarante-six ans, Baudelaire n'a pu publier un volume de poèmes en prose qu'il prévoyait d'intituler Le Spleen de Paris, petit ouvrage constitué de cinquante petits poèmes en prose qui offre un surprenant assemblage de textes lyriques et ironiques, où de petits récits étranges côtoient des paraboles énigmatiques. Malgré son esthétique révolutionnaire, ce " pendant " aux Fleurs du Mal est longtemps resté à l'ombre du volume de 1857. Fortement marqué par la lecture de Poe, le poète a tenu à programmer les réactions du lecteur. Le présent livre s'attache à explorer les stratégies logiques qui devraient assurer le bon fonctionnement (ou le dysfonctionnement) de l'interprétation de ces poèmes. Parfois " inintelligibles ou répulsifs ", de l'avis même du poète, ces poèmes proposent une " morale désagréable " nourrie par tout ce qui subsiste d'inquiétant dans la vie moderne : la mélancolie, l'acte gratuit, l'hallucination, l'obsession, le suicide, sans oublier la vie marginale des saltimbanques et des mendiants. Comme Flaubert, Baudelaire s'éloigne des méthodes expressives typiques du Romantisme : ses émotions et convictions sont exprimées de manière indirecte et seules des relectures minutieuses permettent d'en inférer la nature. Au-delà du dolorisme et du misérabilisme qui caractérisaient à l'époque la représentation de la misère (des pauvres et du poète), Le Spleen de Paris engage la pitié du lecteur, mais aussi sa cruauté.