Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Pendant des dizaines d'années, on a le plus souvent lu Les Amours de Ronsard un peu dans l'esprit de Chamard qui les considérait comme une "œuvre savante...
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Livré chez vous entre le 9 octobre et le 23 octobre
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Résumé
Pendant des dizaines d'années, on a le plus souvent lu Les Amours de Ronsard un peu dans l'esprit de Chamard qui les considérait comme une "œuvre savante à l'excès" rachetée cependant par quelques beaux vers et par la sincérité d'une "passion de jeunesse éclose un jour d'avril dans une âme de vingt ans". Critique datée, c'est le moins qu'on puisse dire. Les choses ont heureusement changé.
Ce qui retient aujourd'hui l'attention du lecteur des Amours, c'est la puissance, la variété, la musicalité extraordinaire de cette suite de poèmes (presque tous des sonnets) par lesquels le jeune Ronsard faisait ses débuts de pétrarquiste, rivalisant de façon éclatante avec le maître toscan tout en marquant sa différence, son originalité, tant par rapport à Pétrarque lui-même qu'aux imitateurs italiens et français du Canzoniere.
Ce volume propose une lecture des poèmes à Cassandre fondée sur la réflexion critique de ces dernières décennies et aussi sur l'admiration qu'inspirent ces vers superbes, admiration que nul n'a mieux exprimée, peut-être, qu'Etienne Pasquier s'écriant dans ses Recherches de la France: "Lisez la Cassandre de Ronsard, vous y trouverez cent Sonnets qui prennent leur vol jusqu'au Ciel, vous laissant à part les secondes et troisièmes Amours de Marie et d'Hélène. Car en ses premières, il voulut contenter son esprit, et aux secondes et troisièmes vaquer seulement au contentement des Sieurs de la Cour."
Le texte examiné est celui de l'édition de 1553 commenté par Muret.