Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'une des rares œuvres de pensée religieuse et politique du Citoyen de Genève qui n'ait pas encore été rééditée en livre de poche, les Lettres...
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L'une des rares œuvres de pensée religieuse et politique du Citoyen de Genève qui n'ait pas encore été rééditée en livre de poche, les Lettres écrites de la Montagne méritent à plus d'un titre de figurer dans la collection Poche Suisse. Rédigées entre 1763 et 1764 à Môtiers dans le Val-de-Travers, au cœur des Montagnes neuchâteloises, en réplique aux Lettres écrites de la Campagne (1763) du Procureur Général de la Cité de Calvin, Jean-Robert Tronchin (1710-1793), et portant essentiellement sur la religion de Genève comme sur l'histoire et le régime des institutions politiques genevoises, elles relèvent effectivement au premier chef de l'histoire et de la littérature de la Suisse romande. Mais il est d'autres raisons que cet helvétisme de l'origine et de la matière des Lettres de la Montagne pour offrir cette œuvre aujourd'hui à un plus large public. Ces " Provinciales de la démocratie politique et du libéralisme religieux " (G. Vallette) constituent en effet un modèle de ce que Jean Rousset appelait une " littérature d'action, qui prétend influencer un développement historique ". Avec cette réédition des Lettres écrites de la Montagne, plus qu'un Rousseau suisse, c'est donc un Rousseau profondément impliqué dans une réalité historique, religieuse et politique donnée que nous voudrions présenter. Car Jean-Jacques Rousseau n'est pas un penseur utopiste, un esprit purement spéculatif, un philosophe rationaliste cosmopolite. Tout à l'inverse, sa pensée politique, loin de se mouvoir dans la sphère de l'utopie, procède d'une expérience réelle et est toute tendue vers le réel qu'elle veut transformer à long terme " (M. Launay). Tel est le Rousseau que font apparaître ces neuf Lettres, dont la rigueur de l'argumentation n'a d'égale que la solidité de la documentation théologique et historique. C'est que l'auteur des Lettres de la Montagne entend bien, par-delà son apologie de la Profession de foi du Vicaire Savoyard et sa défense du Contrat Social, influer sur le développement de la religion et des institutions politiques de sa patrie genevoise ; il se pose par là lui-même tout à la fois en réformateur, en historien et en patriote, c'est-à-dire en penseur engagé.
Sommaire
PREMIERE LETTRE
Etat de la question par rapport à l'auteur
Si elle est de la compétence des tribunaux civils
Manière injuste de la résoudre
SECONDE LETTRE
De la Religion de Genève
Principes de la Réformation
L'auteur entame la discussion des miracles
LETTRE TROISIEME
Continuation du même sujet
court examen de quelques autres accusations
QUATRIEME LETTRE
L'auteur se suppose coupable
Il compare la procédure à la loi
CINQUIEME LETTRE
Continuation du même sujet
jurisprudence tirée des procédures faites en cas semblables
But de l'auteur en publiant la Profession de foi
SIXIEME LETTRE
S'il est vrai que l'auteur attaque les Gouvernement
Courte analyse de son livre
La procédure faite à Genève est sans exemple et n'a été suivie en aucun pays
SEPTIEME LETTRE
Etat présent du Gouvernement de Genève, fixé par l'Edit de la Médiation
HUITIEME LETTRE
Esprit de cet Edit
Contrepoids qu'il donne à la puissance aristocratique
Entreprises du Petit Conseil d'anéantir ce contrepoids par voie de fait
Examen des inconvénients allégués
Système des Edits sur les emprisonnements
NEUVIEME LETTRE
Manière de raisonner de l'auteur des Lettres écrites de la Campagne