Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Edme Boursault (1638-1701), issu de la petite bourgeoisie provinciale, sut être reconnu et apprécié des grands du royaume grâce à sa plume. Dramaturge,...
Lire la suite
Edme Boursault (1638-1701), issu de la petite bourgeoisie provinciale, sut être reconnu et apprécié des grands du royaume grâce à sa plume. Dramaturge, fabuliste, auteur d'épigrammmes, grand épistolier, il rencontra aussi le succès dans ses gazettes, aussi longtemps du moins qu'elles n'étaient pas interdites. Sa correspondance avec Monseigneur l'évêque et duc de Langres, qu'il fit éditer deux ans après la mort de son correspondant, nous fait découvrir l'homme de lettres, partie prenante dans les querelles de son temps, mais aussi un chroniqueur de la vie parisienne qui, sous couvert d'anecdotes divertissantes, dénonce la superbe des puissants et l'absence d'engagement généreux et sincère de nombre d'ecclésiastiques. Boursault n'est ni La Fontaine, ni Molière - Boileau " ne parle de moi qu'en passant, parce qu'il n'a pas cru devoir s'arrêter sur une matière si médiocre ", écrit-il lui-même - et notre histoire littéraire l'a quelque peu oublié. Fallait-il pour autant continuer à le laisser dans l'ombre ?