Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Poésie abstraite, qui pour autant ne se perd pas dans une forme hermétique ; ce n'est pas par hasard qu'on a appliqué à l'œuvre d'Ernst Meister (1911-1979)...
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Poésie abstraite, qui pour autant ne se perd pas dans une forme hermétique ; ce n'est pas par hasard qu'on a appliqué à l'œuvre d'Ernst Meister (1911-1979) la surprenante qualification de " poésie à la Kandinsky où toute réalité est dissoute en impressions élémentaires alogiques ". Un seul grand sujet : le poème lui-même, seule et douloureuse possibilité de " dire " une phrase, et une seule expérience - le fond de toute expérience - la profondeur de la vie. Aucun poète allemand moderne, si ce n'est Paul Celan, n'a autant qu'Ernst Meister voulu affirmer, démontrer une confiance aussi inébranlable dans la poésie et le métier de poète. Dans une traduction effectuée sous la rédaction du poète Louis Guillaume (1907-1971), les poèmes publiés ici sont introduits par Eryck de Rubercy qui restitue leur portée au sein même de toute l'œuvre d'Ernst Meister. En peu de mots, ces poèmes abrupts, compacts, laissent pressentir sa lutte avec le monde extérieur, son anxieux acharnement. Fulgurances rigoureuses, mues par une inquiétude existentielle, éclairs, angoisse de la disparition de soi, l'abstraction qui les caractérise a notablement influencé la poésie contemporaine allemande. Elle a valu à Ernst Meister une reconnaissance ultime : le prix Pétrarque en 1976, le prix Rilke en 1978 et le prix Büchner en 1979.