Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Stefan Swiezawski est une grande figure d'intellectuel catholique. Il s'est toujours refusé à des compromis avec la dictature communiste.
Avec un courage...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
Stefan Swiezawski est une grande figure d'intellectuel catholique. Il s'est toujours refusé à des compromis avec la dictature communiste.
Avec un courage exemplaire, en homme libre, il a mené à terme son œuvre en dépit de toutes les difficultés, donnant le témoignage du pur service de la vérité.
Cet ouvrage traite d'un période tourmentée et tragique : la décadence de la chrétienté médiévale, dont le schisme d'Occident est le symptôme le plus marquant ; les aspirations à la réforme des mœurs ecclésiastiques, mais aussi l'éveil de la conscience nationale, qui sont parmi les facteurs caractéristiques qui alimentent la réflexion et les initiatives des meilleurs esprits.
Un mot condense ces aspirations : le conciliarisme. Il est pris dans un sens culturel : en effet, beaucoup de partisans de la convocation du Concile ne défendaient pas la thèse théologique de la supériorité du Concile sur le Pape, mais voyaient dans un Concile l'instance capable d'offrir un contrepoids au pouvoir temporel de la papauté et aux abus et ambiguïtés qui lui étaient liés.
C'est en philosophie de la culture, que l'auteur traite des problèmes d'ecclésiologie. Il étudie l'incidence des thèses ecclésiologiques, avant tout des thèses conciliatrices, sur la conception que l'on se fait de la société et de l'Etat ; il me paraît utile d'apporter cette précision. Il est à souhaiter que les questions soulevées ici soient reprises un jour du point de vue théologique. Non pas que le point de vue de l'historien de la philosophie doive être recusé. Reconnaître avec l'auteur (et avec Vatican II) une inspiration chrétienne de la culture et de la société conduit à s'interroger aussi sur les conséquences culturelles des crises et des perplexités théologiques. Ma remarque veut simplement indiquer la fécondité du champ de recherche ouvert par Stéfan Swiezawski dans ce beau livre qui marque une date importante dans les études sur l'automne du Moyen Age et sur son actualité.