Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
"... Oh, les Augsbourgeois m'ont rendu tellement malade que je ne sais comment dire. Je serai bien content de retrouver une ville dans laquelle il y aura...
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"... Oh, les Augsbourgeois m'ont rendu tellement malade que je ne sais comment dire. Je serai bien content de retrouver une ville dans laquelle il y aura une cour. Je peux dire que sans la présence de mon bon oncle et de ma tante et de ma charmante cousinette, j'aurais autant de regrets d'être venu à Augsbourg que de cheveux sur ma tête. Il faut que je dise quelques mots de ma chère cousinette. J'écris et déclare qu'elle est belle, intelligente, aimable et joyeuse ; cela vient de ce qu'elle a fréquenté le monde et séjourné à Munich. En vérité, nous nous entendons très bien, car elle est un peu polissonne, comme moi. Nous nous moquons des gens et nous amusons comme des fous ! Au concert, il y avait toute la noblesse : la duchesse de Crotte-au-Cul, la princesse Renifle-Merde avec ses deux filles qui sont mariées aux deux princes Gros-Bide et Queue-de-Truie. Addio ! Portez-vous bien. J'embrasse 100 000 fois les mains de papa et je serre dans mes bras ma canaille de sœur avec la tendresse d'un ours. Votre fils très obéissant, Wolfgang Mozart. "