Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Hannah est une petite ville perdue en plein désert australien mais depuis l'épuisement des filons cette bourgade doit reprendre - par accord entre la...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
Hannah est une petite ville perdue en plein désert australien mais depuis l'épuisement des filons cette bourgade doit reprendre - par accord entre la compagnie d'exploitation BBK et les Aborigènes - son aspect d'origine. Tous les habitants sont donc partis, tous, à l'exception de Belle Furphy. Cette vieille dame ne veut rien entendre, les cendres de ses morts ont été répandues sur les rosiers du jardin. Aucune loi ne la fera bouger.
Au milieu des bulldozers, sous le regard complice d'un journaliste venu suivre les faits avec compassion, et malgré l'insistance de son fils, agent immobilier à Melbourne appelé par la BBK pour la convaincre, Belle Furphy poursuit son quotidien au cœur d'un drame que même le passage d'un ouragan ne saura résoudre.
La très grande force de ce livre réside dans la succession de scènes surprenantes et parfois totalement baroques. Des univers aux antipodes l'un de l'autre se confrontent avec violence à travers les tensions économiques, politiques et la dimension mythique de ces lieux appartenant aux Aborigènes. Mais ce roman est aussi le terrible portrait de deux générations devenues l'une à l'autre étrangères dans un pays aussi multiple que l'Australie d'aujourd'hui.
Ce livre est le premier roman de Anson Cameron, auteur déjà très remarqué par la critique australienne qui l'a comparé à Cormac McCarthy, à Annie Proulx et à Faulkner.