Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La condamnation à mort d'Ethel et Julius Rosenberg au printemps 1951 a suscité des vagues de manifestations dans le monde. Leur exécution continue...
Lire la suite
La condamnation à mort d'Ethel et Julius Rosenberg au printemps 1951 a suscité des vagues de manifestations dans le monde. Leur exécution continue d'alimenter de nombreuses controverses. Condamnés pour s'être livrés à des activités d'espionnage au profit de l'URSS, militants " politiquement incorrects ", ils furent avant tout les victimes expiatoires de la Guerre froide. La querelle, qui tourne exclusivement autour des faits - Gérard A. Jaeger les rappelle avec minutie -, ne dit rien sur le fond de l' " Affaire Rosenberg ".
Un regard sur l'attitude des accusés pendant leur procès, leur silence devant les juges, permet de proposer aujourd'hui une conclusion dont les origines se trouvent dans la psychologie des personnages.
Au-delà des jugements sur leur innocence ou leur culpabilité, leur geste de liberté face à l'accusation ne doit pas être considéré comme un épiphénomène de l'Histoire, mais bien comme un acte de résistance contre la " chasse aux sorcières ".
Cinquante ans après, alors que de nombreuses voix s'élèvent aux Etats-Unis contre les menaces qui pèsent sur les libertés civiques - comme dans de nombreux autres pays démocratiques -, la question posée par l'auteur est décisive : qu'avons-nous fait de l'héritage moral des Rosenberg et du devoir de résister à la raison d'État qu'ils nous ont légués ?
GÉRARD A. JAEGER a publié de nombreux livres, dont, aux Editions du Félin, Anatole Deibler, l'homme qui trancha 400 têtes, et Hong Kong, chronique d'une île sous influence.