Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Il y avait, en ce temps-là, un homme étrange. Il était Emile Reymond et jugeait cela suffisant ". Georges Clemenceau rendit ainsi hommage au " sénateur...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
" Il y avait, en ce temps-là, un homme étrange. Il était Emile Reymond et jugeait cela suffisant ". Georges Clemenceau rendit ainsi hommage au " sénateur volant " de la Loire. Dénué de toute ambition politique, il se consacrait à la défense de sa patrie. "Donnez des avions à l'armée ". Il en fit presque une devise dès novembre 1912. Mais il savait aussi que les pilotes expérimentés auraient à sacrifier leur vie... Marie Marvingt pratiqua tous les sports, de A... à W. Mais bien plus qu'au water-polo, c'est à l'alpinisme qu'elle dut sa passion pour l'aviation. Elle avouait avoir " le mal des hauteurs et n'en point vouloir guérir ". Un comble pour celle aurait donné sa vie ; à soigner les autres. Bien plus que de ses trophées, la troisième femme brevetée de pilotage au monde resta, sa vie durant, heureuse d'avoir inventé les " ailes qui sauvent ", c'est-à-dire à l'avion-ambulance. Après une enfance rue Saint-Jacques à Saint-Etienne, Emile Train trouva bientôt son chemin de Compostelle. En guise de bâton de pèlerin, il tenait un levier pour gauchir les ailes de ses monoplans d'acier. Mais voilà qu'au lendemain d'un double record du monde et de vitesse, l'abandonna sa bonne étoile... aux mains d'un terrifiant présage. Roland Garros était celui que les oiseaux regardaient voler, pendant qu'à terre les femmes se tournaient sur son passage. Mais au-delà de son regard d'ébène mûri dans une enfance passée sous les tropiques, et de son apparence de dandy placide, il portait en lui ce " quelque chose d'autre " qu'irait plus tard quérir Saint-Exupéry... jusqu'à noyer sa mélancolie aux confins de l'éther.