Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La dispute LIV achève l'ensemble monumental des Disputes métaphysiques de Suarez publiées en 1597. L'étude des êtres de raison (intentions logiques,...
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Résumé
La dispute LIV achève l'ensemble monumental des Disputes métaphysiques de Suarez publiées en 1597. L'étude des êtres de raison (intentions logiques, relations logiques) constitue l'aboutissement de la division ontologique effectuée entre l'étant fini et l'étant infini à la dispute XXVIII. Alors que la métaphysique a été identifiée à une science de l'étant comme étant réel, comment rendre compte de l'étude des êtres de raison, de leur étantité et de leur fonction dans le système du savoir, sans remettre en question la légitimité de ce dernier ? La métaphysique délimite le champ du représentable à partir d'une théorie de l'essence. Or la sphère du représentable, ainsi que le montrent les êtres de raison, doit être étendue à ce qui est pensé comme possible ou forgé par l'intellect. Une extension de la sphère de l'ontologie s'avère alors nécessaire puisque l'ens est représentable dans sa réalité à partir de son essence, mais il peut également être distancié du réel et être associé soit à une pure production de l'intellect, soit à une fiction. Si la réalité exprime la perfection formelle de l'essence, et si ce que vise prioritairement l'intellect est l'étant, l'être de raison n'en rappelle pas moins que l'étant peut être dit selon deux modalités : l'ens reale et l'ens rationis ("concept vide sans objet" dira Kant). Comprendre l'être de raison répond donc à la volonté de déterminer la totalité des objets possibles de la pensée. Ce projet s'inscrit dans le cadre d'une théorie transcendantale de l'objet qui fait abstraction de celui-ci, afin d'en donner une représentation universelle et abstraite. L'être de raison revêt une fonction gnoséologique qui parachève l'exigence ontologique initiale de la compréhension de l'étant, en renouvelant la relation de l'intellect à ses propres productions ainsi qu'à la réalité.