Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les éphores constituaient, dans l'antique cité grecque de Sparte, un collège de cinq magistrats assurant la permanence du pouvoir exécutif. Très...
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Les éphores constituaient, dans l'antique cité grecque de Sparte, un collège de cinq magistrats assurant la permanence du pouvoir exécutif. Très puissants durant un an, ils se fondaient ensuite de nouveau dans l'ensemble de leurs concitoyens. Examiner la place des éphores est une occasion de retracer l'évolution connue par la cité de Sparte, de l'époque archaïque au IIIe siècle avant Jésus-Christ. Cela est possible grâce à des sources documentaires antiques qui sont relativement loquaces. Reconsidérant la chronologie du VIIIe et du VIIe siècle, l'auteur veut montrer que les éphores ont vu leurs pouvoirs politiques se développer à partir du VIe siècle. De façon claire, à partir du VIe siècle, les éphores ont exercé des responsabilités religieuses et politiques majeures dans la cité. L'examen de la place des éphores dans la vie religieuse offre des aperçus sur les innovations connues par Sparte au VIe siècle. Le calendrier fut sans doute alors réglé sur l'observation du lever héliaque de Sirius, pratiquée tous les huit ans; un culte d'abstractions d'états physiques (notamment la Peur et l'Amour ... ) a dû alors se mettre en place ou du moins être systématisé. L'ouvrage traite ensuite des aspects politiques de l'éphorie, relativement bien connus au Ve et au VIe siècle. Sont ainsi considérés, notamment, le recrutement et les pouvoirs des éphores, leur place dans l'élaboration des décisions prises par la cité (en particulier dans le domaine militaire) et leurs relations avec les deux rois, leurs compétences de justice et de police. Enfin sont examinées les appréciations des Anciens sur la politeia, le régime politique des Lacédémoniens, dont la spécificité repose en grande partie sur la nature des pouvoirs dévolus aux éphores.
Sommaire
LES ORIGINES DE L'EPHORIE
Les textes
Une institution due à Lycurgue
Le rejet explicite du caractère lycurguien de l'éphorie, éventuellement apparu dans le pamphlet de Pausanias
Institution de l'éphorie par les rois pendant la première guerre de Messénie
Institution de l'éphorie par le roi Théopompe
La liste des éphores et ses usages possibles dans l'Antiquité
Le moment de l'établissement de l'éphorie si elle est due à Théopompe
Le caractère politique originel de l'éphorie
L'éphorie est-elle une institution due à Chilon ? Hypothèses des modernes
LA PLACE DES EPHORES DANS LA VIE RELIGIEUSE DES SPARTIALES
Les éphores comme observateurs du ciel : l'astéroscopie octannuelle
L'oracle de Pasiphaé à Thalamai
L'obligation pour un roi de répondre à la troisième sommation des éphores
Les éphores et les cultes d'abstraction
Les lieux sacrés proches du local des éphores
Les aspects religieux des fonctions politiques des éphores
LE ROLE POLITIQUE DES EPHORES
Le nombre des éphores
Les dénominations des éphores
L'élection des éphores
L'éponymie
Le rôle des éphores dans la détermination de la politique de la cité
Les éphores au service des citoyens
Les éphores comme surveillants
Les rapports des éphores et des rois
Les fonctions de justice des éphores
Les fonctions de police des éphores et la surveillance des mœurs