Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La jolie petite Mimi devenue vieille dame, qui s'éteint huit décennies après de son fils, serait-elle une des dernières blessées à mourir de la...
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La jolie petite Mimi devenue vieille dame, qui s'éteint huit décennies après de son fils, serait-elle une des dernières blessées à mourir de la guerre de 14 ? Et s'il n'y avait eu que 14. Mais il y eut la guerre suivante, et d'autres encore, avec leurs uniformes, préludes des vêtements de deuil. Avec leurs lettres de soldats, qui disent qu'il ne faut pas s'inquiéter quand tout est inquiétant. Le vocabulaire de la guerre est ainsi fait. C'est le déguisement permanent, comme les fleurs sur les tombes. C'est le déguisement des mots, où on meurt au champ d'honneur, à moins que ce ne soit au champ de foire. Pierre Gibert poursuit avec Les enfants de guerre l'analyse des conflits du XXe siècle, qu'il avait entamée dans Il ne se passe rien en Algérie. Dans un style d'une implacable douceur, il déchiquète l'apparat dont se drape le désastre.