Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Malgré quelques études brillantes, les émigrés de la contre-Révolution française restent nimbés de mystère. Avant de proclamer péremptoirement...
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Malgré quelques études brillantes, les émigrés de la contre-Révolution française restent nimbés de mystère. Avant de proclamer péremptoirement qu'ils furent des martyrs donnant leur vie à Dieu et au Roi, ou au contraire des traîtres prêts à tirer sur d'autres Français, il faut les dénombrer. C'est l'objet de ce livre minutieux, qui établit que la paisible Charente, loin des frontières et du fracas des armes, fournit 410 émigrés et 77 radiés, ce qui correspond à un peu moins de 2 % du total national. Les listes qui furent établies jusqu'à leur retour, massif et souhaité au début de l'Empire, sont avant tout des documents bureaucratiques, où les anciens privilégiés devenus proscrits devaient fournir à une administration tatillonne des attestations qu'ils ne s'étaient nullement préparés à rassembler. Le résultat est la somme très sûre d'une série d'incertitudes. L'émigré charentais type est bien un jeune officier pauvre, souvent cadet de famille nombreuse, et tirant ses ressources du seul service du Roi. Mais à côté de ces militaires sans troupes, on fait des rencontres très surprenantes. Ils croyaient partir quelques semaines ; leur périple dura plus d'une dizaine d'années, les menant de l'Espagne à la Russie et parfois aux îles des Amériques. De cette dure épreuve individuelle, neuf sur dix revinrent, et ils opérèrent parfois de beaux rétablissements de fortune, tant il est vrai qu'aucune société, même si elle tranche la tête du Roi, ne peut subsister sans une certaine continuité de l'autorité et des hiérarchies.
L'abbé Pierre BUREAU a passé près d'un demi-siècle à dépouiller les Archives Départementales de la Charente. Il s'est acquis la réputation d'un érudit de la plus grande rigueur et d'un généalogiste confirmé.
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