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Un événement inexpliqué, le « Ravissement », a provoqué la disparition de millions de personnes à travers le monde. A Mapleton, bourgade du Midwest, c'est un bouleversement pour la famille Garvey, qui fait partie des survivants. Kevin devient le nouveau maire, sa femme Laurie, leurs enfants, Tom et Jill, se débattent pour redonner un sens à leur vie. Tandis que Laurie part rejoindre une secte de « pénitents », sa fille, autrefois lycéenne modèle, se livre à tous les excès.
La chronique décapante et intimiste d'une famille américaine moyenne après un traumatisme qui les dépasse, adaptée en série télévisuelle avec génie par le créateur de Lost sous le titre The Leftovers.
« Tout simplement le meilleur épisode de La Quatrième Dimension que vous ayez jamais vu. » Stephen King
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Emmanuel Ertel
Les disparus de Mapleton
Pas le temps de nous ménager, l'auteur décide de nous plonger tout de suite au coeur de son roman. On découvre alors rapidement qu'un événement totalement incongru est arrivé : la disparition soudaine et inexpliquée de plusieurs personnes. Ce « ravissement », comme le nomme l'auteur, est apparu partout dans le monde, et la population de la commune de Mapleton n'a pas été épargnée. L'absurdité de ces disparitions et les nombreuses questions que les personnages se posent à ce sujet ne trouvent aucune réponse. Pourtant, ils doivent maintenant vivre avec la perte de leurs proches.
L'auteur, sous couvert du « ravissement », nous parle du destin de plusieurs personnages, de leurs vies bien ordinaires, soudainement bouleversées par un événement extraordinaire. Alors oui, certaines tranches de vie sont parfois ennuyeuses, parfois farfelues, mais je les ai trouvé surtout très humaines. Car comment réagirions nous face à l'absurdité d'un « ravissement »? Comment faire son deuil lorsque l'on ne sait pas pourquoi cela est arrivé? Lorsque l'on se pose des questions telles que : pourquoi eux et pas moi?
L'auteur abordent quelques bons thèmes, comme la culpabilité, la religion, la période d'après « deuil », la recherche de ses propres limites, quelle place laissé aux disparus, en quoi consiste alors le devoir de mémoire?
Souvent touchant, parfois drôle, mais très souvent déprimant, ce livre pose des questions profondes sous couvert d'une écriture plutôt simple et très accessible, peut-être est-ce là le seul bémol de ce livre. La profondeur manquait parfois au texte seulement à cause d'une écriture quelque peu superficielle...