Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
De tous les pays européens où les anciens Celtes ont vécu, la Gaule est le plus riche en dieux. Cultes naturalistes hérités de la préhistoire, animaux...
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De tous les pays européens où les anciens Celtes ont vécu, la Gaule est le plus riche en dieux. Cultes naturalistes hérités de la préhistoire, animaux et monstres sacrés comme dans la vieille Egypte, dévotions locales extrêmement nombreuses, grands dieux à forme humaine cousinant avec ceux des Romains, divinités italiques, gréco-romaines, orientales importées sous l'Empire ont formé, du IVe siècle avant J.-C au IVe siècle après notre ère, une stratification complexe et nuancée.
Classement chronologique des renseignements donnés par les textes grecs et latins, les inscriptions votives, les figurations sur monuments et objets ; analyses de personnalités divines beaucoup moins banales qu'on ne l'a dit ; recours prudent à l'histoire comparée des religions indo-européennes comme aux littératures irlandaise et galloise pleines de souvenirs païens de la première communauté celtique établie entre la Marne et la Bohême : tels sont les moyens de retrouver l'ordre de cette société divine apparemment inorganique, produite par la rencontre gallo-romaine grâce à une tolérance réciproque.
On peut aussi caractériser le polythéisme par rapport à ceux des autres pays de l'Antiquité, discuter l'existence d'un syncrétisme gallo-romain et tenter de ramasser au passage, sur la voie des dieux, les débris épars de mythes disparus.
Sommaire
Dieux gaulois attestés avant le milieu du Ier siècle