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Recommandé à la mère de Napoléon, Letizia, à son oncle, le cardinal Fesch et à sa soeur, la princesse Pauline Borghèse, le docteur Antommarchi arrive sur l'île de Sainte Hélène le 19 septembre 1819 pour soigner l'Empereur; il y restera jusqu'au 5 mai 1821 et l'assistera dans son agonie. Journal, au quotidien, c'est une relation de tous les instants, parfois de toutes les minutes, que nous donne le Dr.
Antommarchi. Il nous informe des soins qu'il lui prodigue tout au long de ces 19 mois. Une relation de sympathie s'établit entre les deux hommes. Le jeune Antommarchi sait garder ses distances et malgré l'immense respect qu'il porte à l'Empereur, il sait lui répondre avec humour, s'efforce de le distraire et l'attire vers des activités inattendues. Ainsi s'instaure un dialogue où se mêlent les souvenirs puissants et le triste quotidien, la grande et la petite histoire.
Avec émotion, l'Empereur parle de son enfance et de son fils, avec orgueil de ses batailles et de ses maréchaux et, avec bonheur, de l'Italie qu'il aime et de la France avec laquelle il s'identifie. C'est le coeur serré qu'on le voit souffrir et en définitive mourir de son enfermement, ignorant, bien heureusement, toutes les trahisons à venir. Le dernier chapitre est consacré au retour des cendres de cet homme qui incarna si totalement les 25 ans qui changèrent la France et l'Europe.
Entre Sainte-Hélène et Paris, se crée une route glorieuse dans un incroyable apparat voué à la ferveur du peuple.