Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" En ce bas monde, une longue vie sans la moindre distraction est comme un long voyage sans taverne où se restaurer ni auberge où se reposer. C'est...
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" En ce bas monde, une longue vie sans la moindre distraction est comme un long voyage sans taverne où se restaurer ni auberge où se reposer. C'est pourquoi les hommes de mœurs sévères, dont l'allure est réglée par le fil à plomb et le compas, s'accordent eux-mêmes, de temps à autre, une escapade hors de leur tanière, afin de prendre l'air et de dissiper leur odeur de renfermé et de moisi. Ainsi moi-même, bien que je ne sois pas de ces personnes si gourmées qu'elles semblent vouloir assaisonner de leur vinaigre toutes les salades des tables d'autrui, et qui pourtant suis d'humeur casanière et voudrais vivre toujours retiré, j'eus un jour envie d'aller me promener au Pausilippe, ayant entendu dire par un étudiant que " Pausilippe " est un mot grec qui, dans notre langue, signifie " remède à la mélancolie ". De surcroît résidait en ce lieu un mien ami nommé Petruccio, un étranger qui, venu à Naples, avait élu domicile dans une maison sise juste après le palais de Medina, afin de pouvoir aller et venir à Ischia, où il prenait des bains nécessaires à sa santé. Nous nous étions liés d'une amitié très étroite dans son pays, au temps où je courais le monde, et sitôt arrivé il était venu s'installer chez moi, où il demeura tout le printemps. Puis, l'été venu, il se retira sur le Pausilippe, où il m'invitait sans cesse à le venir voir et à passer quelques jours en sa compagnie. N'aimant point trop la foule, je pris une felouque et me rendis tout seul à cet endroit, où j'arrivai juste à l'heure du repas. C'était le 26 juillet de cette année 1684. " Le Posilecheata de Pompeo Sarnelli, éditée à Naples en 1684, clôt pour deux siècles la série de recueil de contes inaugurée par Straparola (les Facétieuses Nuits 1550-1553) et poursuivie au siècle suivant par Basile avec le Conte des contes (1634-36).
Né en 1649 dans les Pouilles, Sarnelli a fait des études de droit et de théologie. Ordonné prêtre, il finit par obtenir en 1691 un évêché dans les Pouilles, à Biscaglie, où il meurt en 1724.
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