Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au tournant des XIVe et XVe siècles, courte période d'accalmie au sein de la guerre de Cent ans, la vie artistique rayonne d'un éclat tout particulier....
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Au tournant des XIVe et XVe siècles, courte période d'accalmie au sein de la guerre de Cent ans, la vie artistique rayonne d'un éclat tout particulier. Autour des princes du sang gravite une cour brillante qui rivalisant de luxe et de prodigalité, attire marchands et artisans d'art. Les cours fastueuses s'ornent d'une parure étincelante d'or et de pierres précieuses. Les inventaires royaux et princiers sont le reflet d'un art d'un grand raffinement et dont la somptuosité n'a d'égale que la beauté. En 1879 Jules Labarte publiait, dans la Collection des documents inédits de l'histoire de France, l'inventaire du " mobilier " de Charles V, que le souverain avait fait dresser à la veille de sa
mort, en 1380. La comparaison de ce document avec les inventaires établis entre 1418 et 1422 - et qui révèlent, quant à eux, l'extrême pauvreté des collections royales à la fin du règne de Charles VI - invitent à s'interroger sur le sort de ces collections au cours du long règne du " roi fou ". L'inventaire de 1400, publié dans son intégralité, présente un tableau complet des collections royales et une description de l'ensemble des pièces. L'édition intégrale de cet inventaire est précédée d'une introduction retraçant l'histoire des collections royales pendant le règne de Charles VI. Confirmant la disparition d'un grand nombre d'objets depuis 1380, il recense cependant nombre de joyaux
nouveaux, merveilleuses créations de l'orfèvrerie parisienne qui, à de très rares exceptions - dont le magnifique " Goldenes Rössl ", offert par Isabeau de Bavière à son royal mari et aujourd'hui conservé dans le trésor d'Altötting (Bavière) - ne nous sont connues que grâce aux descriptions qu'en font cet inventaire. Les indications fournies par ce document sur les lieux et les modes de conservation des objets qu'il décrit ajoute encore à son intérêt.
L'auteur, conservateur général du patrimoine, a déjà consacré plusieurs études à la vie artistique et aux artistes parisiens sous le
règne de Charles VI.