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Les chimères assassinées de François Reibel ou l'exploration de la féminité à travers sept portraits de femmes. Dans Les Chimères assassinées, François Reibel fait preuve d'une empathie rare pour dévoiler la complexité des sentiments et la vérité des états d'âmes de sept femmes contemporaines heurtées par la vie. C'est dans le cadre du festival « Regards de femmes » à Reims le 2 mars 2013 , que le public a pu découvrir le jeu des corps et de la confidence de ces héroïnes tragiques et contemporaines, dans une mise en scène subtile et dynamique de Claire-Marie Rebholz.
Claire-Marie Rebholz a su allier ces portraits subtils et forts par l'intermède de Colombine, qui virevolte et qui danse entre des femmes faibles et fortes, troublantes et tragiques. Les liaisons musicales donnent une part de magie à l'ensemble et la salle, ensorcelée, était debout pour des bis lors du tomber du rideau... Phèdre, Antigone, Marie-Madeleine, Sapho, Eurydice, Bérénice et Colombine sont toutes des femmes assassinées par leur propre destin et hantées par la Mort et la Vérité, dans différentes parties du globe.
Les portraits féminins de François Reibel convergent tous vers un même but : interroger leur sensualité, exorciser leur mal être, évacuer leurs frustrations. A l'instar des chimères, nos héroïnes tragiques contemporaines sont hybrides, entre force et fragilité, et étranges, dans la contradiction de leurs sentiments. Avec toute la force du dolor et du furor tragique , François Reibel propose un théâtre thérapeutique pour finalement faire une déclaration d'amour universelle à la Femme.