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La majorité des confréries religieuses fondées aux XVIIe et XVIIIe siècles requirent du Saint-Siège l'octroi d'indulgences. Généralement concédées sous la forme d'un bref ouvert, on en tint note, à partir des années 1630, dans les registres spécifiques du Secrétariat aux brefs. Leur dépouillement a permis de relever près de 850 de ces brefs pour les diocèses de Cambrai et de Tournai. La très grande fiabilité de cette source permet notamment de bien cerner l'évolution des requêtes introduites par les confréries- souvent inconnues par ailleurs- et, partant, la popularité de ce type d'indulgences.
Au-delà, ce sont les patronages de centaines d'associations, leur lieu d'implantation, leur édifice d'accueil, leur jours de fête qui apparaissent. L'historien des confréries peut ainsi disposer de données sérielles incomparables dans le cadre considéré.