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Quarante-trois ans de différence, c’est ce qui sépare Jean et Leïla. Lui, l’ancien employé de la SNCF, et elle, la jeune étudiante, qui se sont rencontrés lors de leurs missions de correspondants pour la presse. Il y a l’âge, bien sûr, mais aussi le fait que Jean est marié, que Leïla cache certains secrets et un certain mal-être par rapport à la sexualité. Et pourtant, entre eux, il y a aussi une secrète alchimie, un lien fort et indéniable qui s’est tissé au fil des mois, un début de passion surtout qui les conduira sur les chemins difficiles des relations amoureuses qui défient les bonnes consciences et les lois de la bienséance.
A première vue, « Leïla et Jean » est une oeuvre du scandale… Ce serait pourtant réduire la portée de ce récit que de ne le lire que de cette façon. Par-delà le pavé dans la mare qu’il jette en représentant un duo frappé par un profond écart générationnel, ce roman est avant tout une oeuvre sur les hésitations, les questionnements, les dangers qui entourent toute entrée dans la vie de couple. S’incarnant dans des personnages réalistes, proches de nous, ces problématiques sont ainsi à l’origine d’un roman qui touche au plus juste.
