Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Chaque semaine dans Charlie Hebdo, Bernar illustre un moment de télévision. A la manière d'un zapping, ses choix balayent l'ensemble des programmes,...
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Chaque semaine dans Charlie Hebdo, Bernar illustre un moment de télévision. A la manière d'un zapping, ses choix balayent l'ensemble des programmes, toutes chaînes confondues. Plutôt que de privilégier une séquence événement, un dérapage ou une petite phrase choc, le dessinateur s'attache d'abord à restituer une sorte d'ordinaire du petit écran, des scènes courantes, familières de tous les téléspectateurs. Le plus souvent, Bernar travaille comme un monteur d'actualités : il n'effectue aucun commentaire et les phrases des personnages qu'il représente sont les citations exactes de leurs auteurs. Recréée par l'immense talent d'un caricaturiste qui n'a pas son pareil pour saisir une expression, un rictus carnassier, un regard fuyant ou un sourire figé, cette " banalité " de la télévision prend soudain une dimension effarante. Extraits du flot de paroles déversées par le poste, les propos laissent stupéfaits. Bêtise et fatuité, vacuité, cynisme ou voyeurisme éclatent au grand jour... De Jean-Marie Messier, plaidant au journal de 20 heures qu'il n'est pas coupable de la chute de Vivendi Universal, aux dialogues de la " Star Ac' " ou de " Campus " de Guillaume Durand, rien n'a échappé au crayon acéré et au regard incrédule de Bernar.