Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Angelus Silesius appartient à la grande lignée de la mystique allemande. Il écrit une poésie d'ombres et de lumières -, il excelle dans les paradoxes....
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Angelus Silesius appartient à la grande lignée de la mystique allemande. Il écrit une poésie d'ombres et de lumières -, il excelle dans les paradoxes. Tout se renverse en deux vers : pour bien servir Dieu, il faut aller au-delà de Dieu même -, il faut rejeter ceux qui nous séparent de Dieu, les anges, mais pour atteindre une " surangélité " dont Silesius dit qu'elle est l'essence de l'homme. L'objet du mystique est même un au-delà de la divinité, que l'homme n'atteint qu'en refusant de rester un homme. Ce sont souvent des philosophes qui ont su comprendre Angelus Silesius. Leibniz reconnaît la beauté de son œuvre. Hegel et Schopenhauer saluent sa profondeur de vue. Wittgenstein le lisait. Mais au XXe siècle, la renommée d'Angelus Silesius a tenu surtout dans une fleur, cette fameuse rose qui est " sans pourquoi ", étudiée par Heidegger.