Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le vaudou doit être replacé dans le contexte de l'histoire du peuple haïtien, comme composante centrale de la constitution sociale. Religion des opprimés,...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Le vaudou doit être replacé dans le contexte de l'histoire du peuple haïtien, comme composante centrale de la constitution sociale. Religion des opprimés, il a été une forme d'autoprotection des esclaves, en référence avec leurs origines africaines, mais s'affirma aussi comme l'expression culturelle la plus profonde des résistances. Il est donc, dès le départ, la manifestation d'une société bloquée. La fragilité de l'idéologie globale de la jeune république lui offrit un terrain privilégié. Il continua à forger la double identité, haïtienne et africaine. Face aux religions officielles, il s'affirma comme un monde parallèle et cependant inséré dans l'autre. Les attitudes vis-à-vis du vaudou devinrent rapidement une expression des classes sociales. On assista notamment à une folklorisation du vaudou, qui était considérée comme une dégradation. Le régime Duvalier en fit un pilier ambigu de sa politique de déstructuration sociale et de violence symbolique organisée. Le vaudou reste un principe d'identification et une expression des conditions d'existence, surtout face à la dégradation économique et à la dérive politique du régime lavalassien.