Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Ventre parut pour la première fois en 1964. L'Afrique venait à peine de conquérir son indépendance. Mais face aux jeux obscurs des forces impérialistes...
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Le Ventre parut pour la première fois en 1964. L'Afrique venait à peine de conquérir son indépendance. Mais face aux jeux obscurs des forces impérialistes provoquant dans nombre de pays africains, singulièrement au Congo, des antagonismes politiques, des querelles intestines et des luttes tribales, il était devenu difficile à quiconque s'est trouvé mêlé au drame du peuple noir, de garder le silence. Le Ventre fut alors un cri de douleur et un chant de deuil. La figure de Patrice Lumumba, martyr de l'indépendance congolaise, qui sert de toile de fond au recueil, conférait à la parole du poète une dimension tragique. La réédition, fin des années soixante-dix, par Présence Africaine, de Le Ventre enrichi des deux poèmes inédits, " La Conga des mutins " et " La Mise à mort ", réunis sous le titre Le Pain ou la Cendre, s'imposait donc. Aujourd'hui, plus de dix ans après la disparition du poète, on verra que le cri de Tchicaya u Tam'si n'a rien perdu de sa force et que sa parole dense et toujours exigeante se veut le lieu de rencontre de l'homme avec sa terre, l'espace toujours renouvelé d'une quête passionnée de sa propre identité.