Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Après plus d'un demi-siècle, un manuscrit refait surface, rendant à son auteur l'écho de ses vingt ans. C'est l'Université du Texas qui conservait...
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Après plus d'un demi-siècle, un manuscrit refait surface, rendant à son auteur l'écho de ses vingt ans. C'est l'Université du Texas qui conservait le Temple de Stephen Spender, roman écrit en 1929 et que les éditeurs refusèrent à l'époque pour cause de pornographie. Certes, l'ouvrage crie très haut la joie de vivre et la difficulté d'être durant l'entre-deux-guerres, ce long été de la Saint-Martin où somnolait la république de Weimar. Mais l'adolescent anglais qui découvrait Hambourg pressentait la venue de l'orage. Raison de plus pour mettre les bouchées doubles, avec ses amis : W.H. Auden, Christopher Isherwood (qui tirera de son apprentissage allemand l'Adieu à Berlin dont sortira l'illustre Cabaret). Ayant relu, corrigé, complété, son tout premier livre, Spender lui permet d'enfin voir le jour. Et le lecteur s'émerveille d'entendre une voix si fraîche et si grave célébrer le bonheur fragile d'un monde qui court à sa perte.