Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dès sa naissance, le roman a été perçu comme un genre " roturier ". Et si ce jugement était plus profond qu'il n'y paraît ? Le Roman de la. démocratie...
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Dès sa naissance, le roman a été perçu comme un genre " roturier ". Et si ce jugement était plus profond qu'il n'y paraît ? Le Roman de la. démocratie repose sur l'hypothèse qu'il existe une démocratie interne au roman et que celle-ci fournit un équivalent des expériences fondatrices de la démocratie : en témoignent les fictions de socialisation, la recherche d'un contrat égalitaire avec le lecteur, la promotion littéraire de la langue commune - ces modes constitutifs du genre romanesque. Des œuvres aussi diverses que celles de Diderot, Balzac, Dickens, Flaubert, Gide, Barrès, James ou Virginia Woolf permettent de suivre la construction, la mise en cause et la suspension de cette démocratie imaginaire. Selon l'hypothèse ultime de l'auteur, l'interruption des procédures contractuelles caractériserait, au XXe siècle, des récits affectés par le phénomène totalitaire, qu'ils soient sous influence idéologique (Céline, Aragon) ou simplement récits de terreur (Camus, Perec) : que devient le roman de la démocratie lorsque la démocratie disparaît ?