Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Quand le genre de « l’histoire comique » se dissout, vers le milieu du XVIIe siècle, le comique ne disparaît pas pour autant des narrations, mais...
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Quand le genre de « l’histoire comique » se dissout, vers le milieu du XVIIe siècle, le comique ne disparaît pas pour autant des narrations, mais revêt, sous l’influence de la galanterie, des formes renouvelées. Cet ouvrage, s’appuyant sur de nombreux textes, certains connus, et beaucoup d’autres méconnus, est consacré à la recherche des modalités galantes du rire dans les récits. Si la raillerie tendre, le goût du badinage, le plaisir de la bagatelle et le modèle du jeu mettent en œuvre un comique plaisant, on constate aussi que le rire galant va jusqu’à user du ridicule, transgresser les bienséances, oser la satire des autorités. Quand des récits devenus pamphlets s’en prennent au Trône et à l’Autel, ils révèlent comment le XVIIe a préparé le XVIIIe siècle. S’intéressant particulièrement aux questions de genre et aux liens réciproques entre littérature et société, Nathalie Grande est une spécialiste des formes narratives qu’emprunte la fiction au XVIIe siècle. Elle a déjà publié Stratégies de romancières, de Clélie à La Princesse de Clèves (Champion, 1999), Le Roman au XVIIe siècle, l’exploration du genre (Bréal, 2002) ainsi qu’une édition de Mathilde de Madeleine de Scudéry (Champion, 2002).