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Virtuose dès son plus jeune âge, Lang Lang est devenu l'un des pianistes les plus célèbres de sa génération, acclamé pour la sensibilité et le romantisme de ses interprétations. Depuis ses premiers succès en 1999, à seulement dix-sept ans, sa carrière fulgurante l'a propulsé parmi les plus grands. Du Carnegie Hall, à New York, à la Grande Salle du peuple de Pékin en passant par la Salle Pleyel, à Paris, il joue régulièrement avec les maestros Daniel Barenboïm, Lorin Maazel, Zubin Mehta...
Un conte de fées? Pas seulement. Si aujourd'hui Lang Lang a réussi, c'est au prix d'une enfance sacrifiée - dans une Chine en pleine métamorphose -, guidée par le travail acharné et l'esprit de compétition, sous le joug d'un père qui n'avait pour son fils qu'un objectif: qu'il devienne le meilleur. Voici l'histoire d'un enfant prodige dont l'amour pour la musique et le bonheur de jouer illuminent chaque page.
Le piano salutaire...
Lang Lang s’est perdu en chemin quand il a souhaité raconter sa vie.
Certes elle est exceptionnelle de par ce don pour le piano et la musique qui se révèle dès son plus jeune âge et de par cette Chine moderne et ancestrale qui fait de l’enfant unique un projet de vie pour des parents ambitieux. Lang Lang perçoit dès l’âge de cinq ans, après avoir décroché la première place d’un concours de piano, qu’il devra faire de la musique son refuge car dès lors ses parents vont tracer son chemin de vie fait de travail acharné et de sacrifices. Cette route suivie par l’enfant pendant dix ans nous le rend sympathique et vertueux bien qu’un peu suffisant. La bourse qu’il obtient aux Etats-Unis lui ouvre les portes de la liberté et de l’émancipation ; la notoriété et la confiance en lui sont ses alliées dans sa métamorphose de petit génie chinois en élégant virtuose anglo-saxon.
Lang Lang est un être à fleur de peau qui explique son romantisme par sa tristesse due à l’absence de sa mère et son plaisir de jouer par le bonheur qu’il procure à son père. Ceci est trop peu pour construire un destin et l’on ne s’y trompe pas. C’est le pan caché de la vie de Lang Lang qui nous le rendrait attachant. Peut-être y aura-t-il un second opus ?