Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce livre embrasse tous les aspects du " phénomène Soljénitsyne " : la naissance d'un athlète de la dissidence, le labeur d'un écrivain comparable...
Lire la suite
Ce livre embrasse tous les aspects du " phénomène Soljénitsyne " : la naissance d'un athlète de la dissidence, le labeur d'un écrivain comparable à Balzac, l'érection de deux " cathédrales " d'écriture, L'Archipel du Goulag sur la fabrique d'inhumain en utopie, et La Roue rouge sur le " déraillement " de l'histoire russe, enfin, le poète-philosophe des " Miettes en prose ", de La Maison de Matriona, des dialogues stoïciens du Premier Cercle. Alexandre Soljénitsyne lut attentivement la première version de ce livre en russe (publiée à 800 000 exemplaires à Moscou, en pleine perestroïka) et il porta ce jugement : " Une vision littéraire pleine d'acuité, une intuition morale très fine, et des conclusions générales qui visent juste. " (Esquisses d'exil) Le nouvel ouvrage tient compte de plusieurs remarques envoyées par Soljénitsyne à l'auteur. L'ancien volume est totalement refondu et largement augmenté. Georges Nivat y conduit la réflexion littéraire et morale jusqu'au terme de la longue vie d'écrivain-lutteur d'Alexandre Soljénitsyne.
Georges Nivat, slaviste réputé, professeur honoraire à l'Université de Genève, est l'auteur de Vivre en russe (L'Age d'Homme, 2007) et Sites de la mémoire russe (Fayard, 2007).