Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans la première moitié du XIXe siècle, le paysage sublime est le lieu commun du paysage romantique. Dans sa redéfinition du sublime comme expérience,...
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Résumé
Dans la première moitié du XIXe siècle, le paysage sublime est le lieu commun du paysage romantique. Dans sa redéfinition du sublime comme expérience, le romantisme va davantage développer une esthétique du paysage qu'une topique de la puissance naturelle (le volcan, la cataracte, l'orage ou la tempête) ou de la représentation de l'infini (Dieu, la mer, la montagne). Cette poétique du paysage peut s'interpréter dans le sens d'une révélation du Chaos : magnifique confusion et profusion de l'existant, mais aussi radicale négativité de l'être. C'est ainsi que le paysage sublime ouvre sur une philosophie de la nature qui en révèle la fondamentale indétermination ontologique.
La composition du paysage trouve ainsi son écho dans la construction du personnage. et notamment dans la figure du héros romantique, taraudé par une indétermination native, hanté par une liberté inconditionnelle et radicale. Pour le romantisme, le paysage naturel n'est donc pas étranger à l'investissement éthique ou à la contemplation métaphysique, c'est même au sein de cette grande nature correspondant à sa démesure que l'homme romantique va définir son projet : élan génial et enthousiaste, révolte ou renoncement ?
Sommaire
ESTHETIQUE DU PAYSAGE SUBLIME
Le sentiment du sublime
Le sublime de puissance : le dynamisme chaotique de la nature