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" Les paysages de Saint-Omer ne sont pas peuplés par des dieux et des déesses court-vêtues. On peut rêver sur les bords de la Scarpe sans craindre les effronteries des belles de la mythologie " écrivait, en 1939, Pierre Mac Orlan qui ajoutait " le plat pays, avec, à l'horizon, la mer du Nord couleur d'absinthe, et les eaux mortes de Clairmarais, appartient beaucoup plus à l'amour de la famille qu'à l'enthousiasme spontané devant une parure de notre monde ".
Il n'en va plus de même à l'aube du XXIe siècle où le Pas-de-Calais insiste sur sa vocation touristique, mettant à profit l' infini richesse de ses rivières et de son littoral. Les nymphes que n'avaient pas su voir Mac Orlan y dansent, bel et bien, ainsi que la fée Mélusine qu'en 1394, Jehan d'Arras fit jaillir en littérature dans un éclaboussement d'écume.