Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Annaëlle, huit ans, est condamnée au silence et peut-être a une fin précoce. La méthode de la " communication facilitée ", mise au point en Australie...
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Annaëlle, huit ans, est condamnée au silence et peut-être a une fin précoce. La méthode de la " communication facilitée ", mise au point en Australie puis développée en Amérique, en France et en Israël, lui permet de parler avec nous par clavier informatique interposé.
Soutenue par sa foi religieuse et celle de ses parents, dotée d'une étonnante clairvoyance, elle nous ouvre ainsi les portes de son monde intérieur et nous apporte la preuve - s'il en était encore besoin - que les enfants polyhandicapés ou autistes sont sensibles au moindre battement de paupière du monde.
Le Livre d'Annaëlle n'est pas seulement l'autobiographie d'une jeune vie, avec ses souffrances et ses joies intenses, il est aussi un témoignage d'amour et de vérité universelle, un appel de Dieu aux hommes. Son enfermement, Annaëlle le reçoit comme une suprême liberté, car elle vit en Dieu. Elle n'a rien oublié de la parole de son origine, elle raconte ses vies antérieures et parle du Talmud et de la Bible avec une érudition digne des plus grands maîtres.
Il n'est pas jusqu'au Grand Rabbin de France qui ne s'écrié un jour lors d'une conférence : " Un sefer Torah dans un corps humain, s'il y en avait un, je citerais le nom d'Annaëlle : une main humaine capable de dire ce qu'une main céleste a dicté aux hommes. Elle est à elle seule une Torah vivante, avec des yeux et un sourire... "