Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le jugement de Pâris - ce premier , "jugement de goût" - s'inscrit au départ d'une suite tragiques dont on veut qu'il corresponde à l'entrée de l'humanité...
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Le jugement de Pâris - ce premier , "jugement de goût" - s'inscrit au départ d'une suite tragiques dont on veut qu'il corresponde à l'entrée de l'humanité européenne dans l'histoire. La fable a fonctionné, au regard de la tradition, comme une figure exemplaire dit malaise que Freud déclare inhérent à la civilisation: la culture occidentale n'a-t-elle pas récusé comme une Lutte, sinon comme une version païenne du péché originel, le choix de Pâris en faveur de Vénus, et d'une forme de beauté directement liée à la sexualité, là où Minerve et Junon Personnifiaient au contraire la force, la sagesse et la souveraineté? L'art européen n'a pas cessé de travailler sur la donnée que lui fournissait le mythe, tout en frayant de nouvelles voies qui recoupaient celles de la littérature et de la philosophie. Du "chef-d'oeuvre" de Raphaël (Le jugement de Pâris gravé par Marcantonio Raimondi) au Déjeuné sur l'herbe de Manet, revu par Picasso, et de Cranach à Rubens et à Watteau, une histoire se noue qui tourne tout entière autour de la question de la beauté dans son rapport au règne du désir et à la pulsion scopique.