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Le droit est toujours relatif : seule la désobéissance est créatrice d’autre chose, même au prix du chaos. C’est au final ce qui correspond ou non à l’Amour qui en décidera. Question : Peut-on désobéir par amour, ou aimer tout en désobéissant, si on préfère ? Le Droit et les Institutions ne peuvent exiger qu’une soumission extérieure et non pas un acquiescement intérieur absolu : ils n’entraînent alors qu’une obéissance relative.
Une norme précise, reconnue comme obsolète ne peut plus constituer une obligation de quelque degré que ce soit ! Cet ancien principe juridique est reconnu aussi dans toutes les traditions : c’est l’« équité » qui est désignée par la notion d’épikie. C’est là ce que l’on pourrait désigner comme (dés)obéissance créatrice : un comportement qui n’est qu’extérieurement opposé la norme, car dans les faits, il en réalise en vérité le sens profond.
La vertu de l’épikie et l’orientation dernière fixée sur le principe de l’Amour ne justifient pas seulement la désobéissance reconnue comme nécessaire : elles lui donnent un caractère proprement sacré, au nom de la liberté de conscience. Les membres du J4 ont eu, chacun pour soi, à se confronter à la question, et ils l’ont retournée contre Dieu…