Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Juif allemand, Louis Wirth émigre aux Etats-Unis à l'âge de quatorze ans. En 1925 alors à l'université de Chicago, il écrit le Ghetto. A travers...
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Juif allemand, Louis Wirth émigre aux Etats-Unis à l'âge de quatorze ans. En 1925 alors à l'université de Chicago, il écrit le Ghetto. A travers l'histoire de la diaspora, c'est d'abord la permanence et la spécificité du ghetto qu'il recherche. Territoire d'une minorité, communauté-type, l'isolement du ghetto est à la mesure de cette configuration originale de pratiques et d'institutions qu'il abrite. Mais Wirth, membre fondateur de l'Ecole de Chicago, s'intéresse aussi aux phénomènes d'interaction, aux transformations culturelles, à la mobilité des groupes dans le processus de croissance urbaine. La monographie du ghetto de Chicago abonde en anecdotes et en récits de vies d'immigrants. En étudiant sur trois générations les processus d'isolement, d'assimilation, puis de conscience de soi, Wirth pose d'emblée le problème des minorités dans une perspective dynamique, absente souvent des débats sur la question. La traduction de ce classique de la sociologie américaine livre au public français une mine d'informations sur les communautés et les traditions juives. Elle offre aussi une réflexion d'une grande modernité sur les mécanismes de la ségrégation et leur dimension historique.