Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis plus de trente ans, le travail de Gérard Titus-Carmel (né en 1942) a suscité un très grand nombre de commentaires et d'exégèses, autant chez...
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Depuis plus de trente ans, le travail de Gérard Titus-Carmel (né en 1942) a suscité un très grand nombre de commentaires et d'exégèses, autant chez les historiens et les critiques d'art que chez les écrivains et les poètes - et non des moindres qui se sont penchés sur cet œuvre qui ne laisse pas d'intriguer et, par-delà la maîtrise et la force convaincante de chacun des tableaux qui la composent, de poser les vraies questions quant à la représentation, au statut du modèle et à sa mise en procès. Procès que l'artiste instruit toujours sous forme de séries dont le fil rouge qui les parcourt fait apparaître une réflexion singulière sur la peinture, sur l'espace du dessin, sur le dit du geste par quoi le corps se nomme. Et sur le Temps, aussi : car la dimension biographique n'est jamais très loin, cryptée au centre de cette entreprise à la fois grave et exigeante, où les investigations conceptuelles et les préoccupations formelles s'interpénètrent comme en attestent ailleurs sa poésie et ses essais sur l'art qui, à travers une quarantaine d'ouvrages, arpentent un territoire voisin. Ce cahier rassemble vingt-huit textes écrits entre 1973 et 2006, choisis parmi ceux publiés en français - préfaces de catalogues, pour la plupart introuvables, entées de plusieurs études encore inédites - dont la diversité des angles d'attaque montre la richesse d'une œuvre rare et somptueusement inclassable qui ne cesse de nous interroger sur notre " présence au monde ", en ce lieu même où seule notre mémoire s'inscrit.