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La consommation médicale en Corse est une des premières de France, sinon du monde. A travers elle Marie-Françoise POIZAT COSTA se pose la question du corps méditerranéen. Pour comprendre cette surconsommation, il est nécessaire de faire une anthropologie du corps. Celle-ci, à travers une anthropologie de la maladie, nous conduit à une anthropologie culturelle et politique : un "vécu négatif du corps" au sein d'une pathologie de la famille méditerranéenne conduit à une mise en dépendance individuelle et collective de toute une société.
Vécu méditerranéen au sein duquel la mère est omniprésente, rencontrée au travers du dire des médecins et des malades. Mère méditerranéenne. Père symboliquement absent. Les prolongements politiques de cette mise en dépendance sont également envisages. Une extension de cette interrogation à d'autres vécus méditerranéens (Sicile, Sardaigne) est souhaitée par l'auteur.
