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Qu'en est-il de l'écran et du cadre dans la représentation contemporaine ? L'avènement de l'écran numérique polyvalent — aux facettes et potentialités multiples — contribue-t-il à la clôture de la parenthèse mimétique, annoncée à grands cris ? La multiplication des fenêtres où s'enchâssent les commentaires, digressions et métaphores de toute nature n'est-elle que le prélude à l'épiphanie de l'image dans le texte, voire du corps dans la lettre ? L'écran tend-il à (re)devenir le lieu (quasi religieux) d'une manifestation de l'ailleurs et le cadre, la frontière que tout un chacun veut franchir pour devenir enfin l'objet fétiche du désir de tous ? Ou n'assiste-t-on pas, plus simplement, à un aménagement nouveau de l'espace des signes qui voit les images se transformer en figures dans le même mouvement où les mots se transforment en images — selon le vieux rêve futuriste italien popularisé en France par Guillaume Apollinaire ?