Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Un homme s'en revient, après quarante ans d'exil, sur la rive bretonne qui l'a vu naître. Une fin de partie solitaire mais vouée enfin à la paix -...
Lire la suite
Un homme s'en revient, après quarante ans d'exil, sur la rive bretonne qui l'a vu naître. Une fin de partie solitaire mais vouée enfin à la paix - tout juste troublée par la morsure douce amère du souvenir. Entre son atelier (il est peintre) et le café de la plage tenu par un ancien camarade d'école, entre son jardin et la grève où il se promène chaque jour, il s'essaie à vivre selon une sagesse qui n'est pas trop dans sa nature. Jusqu'à ce jour d'été où une femme, encore jeune, vient le tirer de cette quiétude qui fait semblant de ressembler au bonheur. Où les lecteurs fidèles de Cédric Morgan (Cet hiver-là, 1990 ; Les Ailes du tigre, 1993 ; L'Enfant perdu, 1996 ; Le Bonheur en douce, 1998) le retrouveront dans un registre un rien plus grave qu'à l'ordinaire - toujours servi par ce morne style tenu, ouvert pourtant à l'impertinence et aux gourmandises sensuelles, qui a parfois conduit la critique à évoquer, le concernant, les figures tutélaires de Gracq et de Nabokov.
Un homme s'en revient, après quarante ans d'exil, sur la rive bretonne qui l'a vu naître. Une fin de partie solitaire mais vouée enfin à la paixtout juste troublée par la morsure douce amère du souvenir. Entre son atelier (il est peintre) et le café de la plage tenu par un ancien camarade d'école, entre son jardin et la grève où il se promène chaque jour, il s'essaie à vivre selon une sagesse qui n'est pas trop dans sa nature. Jusqu'à ce jour d'été où une femme, encore jeune, vient le tirer de cette quiétude qui fait semblant de ressembler au bonheur.