Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La violence est un thème littéraire et artistique particulièrement problématique : peut-on en effet la montrer ? Elle confronte à l'innommable, se...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
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Résumé
La violence est un thème littéraire et artistique particulièrement problématique : peut-on en effet la montrer ? Elle confronte à l'innommable, se présente comme la tache aveugle de l'expérience, là où il n'y a plus rien à dire. Pourquoi l'art et la littérature s'obstinent-ils dès lors, tant dans le domaine sacré que profane, à sa représentation ? Et comment ?
Ce livre éclaire ces questions en montrant que la création littéraire ou artistique s'inscrit par nature au cœur d'une violence, celle de l'incapacité à dire ou à montrer, tandis qu'une autre puissance fait que l'on dépasse ce mutisme. La représentation de la violence est bien une douleur ajoutée ; elle donne accès à un " autre lieu ", qui n'est pas la vie mais l'imaginaire. Posée dans le cadre d'un travail de création, la violence appelle nécessairement une interprétation qui va au-delà de ce qui est montré d'un point de vue littéral ; plus que tout autre objet, elle souligne dès lors le geste artistique. Or celui-ci s'avère susceptible de partager l'émotion, de signifier la révolte et d'esquisser un sens possible à l'horreur.
Cet ouvrage propose un jeu de regards croisés sur ce phénomène des spécialistes de diverses disciplines des sciences humaines (histoire, théologie, étude des arts, des lettres et des médias, psychanalyse, politologie...) explorent les manifestations, monstrations, définitions, conjurations de la violence. L'effort transdisciplinaire s'est effectué ici grâce à deux notions : la représentation et la ritualisation, qui s'avèrent, en définitive, solidaires.
Sommaire
VIOLENCE, SOCIALITE ET SENS RELIGIEUX
La violence et sa ritualisation
Violence humaine, violence divine : " Il est difficile pour un mortel de soutenir la vue des dieux "
La violence pseudo-fondatrice et le rite sacrificiel
L'image violentée ; Les sources bibliques de l'iconoclasme et ses prolongements dans la querelle byzantine de l'image
Les violences bibliques et leur résolution chrétienne dans l'art
Comment devient-on une " bonne victime agréable à Dieu ? " ; Rituel monastique et vie des moniales à l'époque contemporaine
VIOLENCE DE L'IMAGE
Les monuments aux morts de 1914-1918 en Wallonie ou l'impossible représentation de la violence
Champfleury et la photographie : la violence du portrait
Les politiciens, victimes de la violence médiatique : désordre privé et ordre public
La violence et la mort dans l'information télévisée
Du jeu intime à la violence infime : les albums de jeunesse
Violence représentée ou violence présentée dans les œuvres d'art : réactions des jeunes
REPRESENTATIONS LITTERAIRES DE LA VIOLENCE
Romulus, un Caïn romain ? Esquisse d'une question
Le bouclier d'Achille ; La violence repoussée par la pitié
Le bouclier de Satan ; La fonction heuristique de la violence chez Milton
La représentation de la violence sur la scène classique ; L'exemple de l'opéra merveilleux
Violence et tragique dans le théâtre de Federico Garcia Lorca ; Une autre lecture du tableau final d'El publico
Des ogres (mal)traités dans la littérature de jeunesse contemporaine
RITUALISATIONS LITTERAIRES DE LA VIOLENCE
La violence symbolique : du trauma à la reconstruction
Le trictrac de Marivaux entre les mains d'Eichendorff et de Claudel
La vertu de violence selon André Breton
Une violente utopie, Le Roi des Aulnes de Michel Tournier
Héautontimorouménos ; L'écriture comme sacrifice de soi dans la trilogie de Beckett
Myriam WATTHEE-DELMOTTE est chercheur qualifié du Fonds National belge de la Recherche Scientifique. Elle dirige le Centre de Recherche sur l'Imaginaire de l'Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve).