Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Jésus interrogé par Pilate dans Le Maître et Marguerite répond : " La vérité, c'est d'abord que tu as mal à la tête. " La citation détournée...
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Jésus interrogé par Pilate dans Le Maître et Marguerite répond : " La vérité, c'est d'abord que tu as mal à la tête. " La citation détournée de Boulgakov donne son titre au récit. On y voit la narratrice lire le roman d'une vieille romancière et se prendre la tête entre les mains. N'est-elle pas montrée du doigt et noircie à dessein par le biais d'un personnage du livre ? La vieille romancière n'est-elle pas une amie de l'écrivain célèbre auquel elle ne cesse de penser ? En marchant rue Vieille-du-Temple, au fil d'un long monologue qui s'adresse à lui, elle fait le point sur sa vie. Tandis que les souvenirs défilent, s'interposent les commentaires puisés dans l'œuvre de son interlocuteur comme un contrepoint salubre à ses ruminations. Une rencontre inattendue la surprend au coin de la rue... Et si la vérité c'était d'abord qu'elle avait mal à la tête ?...