Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis l'ouvrage référence de Roger Grand sur L'art roman en Bretagne (1958) aucune étude approfondie n'avait été entreprise sur la sculpture romane...
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Résumé
Depuis l'ouvrage référence de Roger Grand sur L'art roman en Bretagne (1958) aucune étude approfondie n'avait été entreprise sur la sculpture romane en Bretagne. Cet ouvrage, accompagné d'un catalogue de cinquante-neuf monographies, apporte un éclairage complètement renouvelé. L'auteur fixe les conditions de la création en Bretagne et s'intéresse, au matériau constitutif de la sculpture, le granite inapte à la taille, souvent mis en exergue pour justifier d'un intérêt restreint pour la sculpture romane bretonne ; mais la nature des matériaux n'est pas déterminante. En Bretagne comme ailleurs les grands courants qui ont
marqué la genèse de l'art roman et son développement ont existé et comme ailleurs, il y a eu parfois des créations originales. Le premier ensemble regroupe des édifices qui ont donné une place majeure à une ornementation végétale inscrite dans la tradition des chapiteaux corinthiens. De Redon à Landévennec, ces réalisations apparaissent dès 1050 dans les grands centres monastiques
méridionaux. Témoins d'un art de prestige, elles sont révélatrices de l'influence des familles régnantes. La seconde aire artistique est plus floue, mais son centre s'est déplacé vers l'ouest bretonnant. Les artisans des édifices paroissiaux du
pays Pourlet ou de Locquénolé privilégient une ornementation qui tout en étonnant par sa rudesse, fait également percevoir, en cette fin du XIe siècle, une pratique maîtrisée de l'art géométrique. Dans les marges orientales, à Dinan ou à Malestroit, au XIIe siècle, se développe une sculpture figurée sensible aux influences extérieures. Monstres et animaux se multiplient, les scènes religieuses accaparent les chapiteaux. Cet art là n'a pas beaucoup franchi la ligne de partage linguistique, pas plus que l'art géométrique ne s'est guère répandu vers l'est. Au-delà des considérations artistiques, le livre, largement illustré, nous fait percevoir une société dont demeurent généralement peu de témoignages écrits et nous invite, de Tréguier à l'île d'Arz, de Nantes à Landévennec, à la découverte d'un patrimoine méconnu.
L'ouvrage d'Anne Autissier est tiré de sa thèse de doctorat en histoire de l'art médiéval, soutenue en 2001, au Centres d'études Supérieures de Civilisation médiévale de Poitiers.
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