Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les deux essais présentés ici se situent à contre-courant des valeurs de notre époque puisqu'il y est question de détachement et de suspension de...
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Les deux essais présentés ici se situent à contre-courant des valeurs de notre époque puisqu'il y est question de détachement et de suspension de jugement. Cette distance philosophique, que John Cowper Powys qualifie de shakespearienne et qui serait peut-être l'équivalent occidental de la posture zen, nous invite à regarder l'existence humaine comme une tragi-comédie dont les protagonistes, tour à tour acteurs ou spectateurs, sont les " pantins métaphysiques ". Dans le premier essai, La Religion d'un Sceptique, Powys expose sa position philosophique à l'égard de la religion chrétienne. Publié à peu près à la même époque que le premier (en 1925), il est d'ailleurs la transcription d'une conférence donnée quelques mois plus tôt au Dutch Treat Club de New York. John Cowper Powys ne cessa cette activité d'orateur pour se consacrer entièrement à l'écriture qu'à l'âge de 58 ans, en 1930. Le deuxième essai, consacré à Anatole France, est tiré d'un recueil Suspended Judgements (publié en 1923). Il offre un bon exemple de la méthode critique affectionnée par Powys. Cette méthode, qu'il intitulait " analyse dithyrambique ", consiste à s'insinuer de manière empathique dans l'esprit d'un auteur en faisant, autant que possible, abstraction de ses propres préventions. À sa mort, en 1963, il laissait une œuvre immense, tant par son volume que par sa profondeur et par l'étendue de ses intérêts. Considéré par beaucoup comme un écrivain majeur du Xxe siècle, il n'en demeure pas moins étrangement confidentiel.
Du même auteur aux éditions Corti : Petrouchka et la danseuse (journal) ; Esprits frères (Correspondance) ; L'Art d'oublier le déplaisir; L'Art de vieillir.