Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La reconnaissance est facteur d'identité. Depuis Hegel, plusieurs penseurs ont cherché à définir le rapport à soi et au monde à partir du lien de...
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Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
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Résumé
La reconnaissance est facteur d'identité. Depuis Hegel, plusieurs penseurs ont cherché à définir le rapport à soi et au monde à partir du lien de réciprocité établi entre l'être humain et ses vis-à-vis inscrits dans des processus de mises en valeur mutuelles : "Dis-moi qui je suis, je te dirai qui tu es". Un des grands penseurs de la reconnaissance, Axel Honneth, la définit selon trois axes de déclinaison sociale de la personne : l'amour, facteur de confiance en soi, le droit et la justice qui génèrent le respect de soi, et le travail, aux sources de l'estime de soi. Pierre Paroz reprend ici les analyses de cet héritier de l'école de Francfort pour les étendre sur un axe plus vertical, à l'enseigne de ce que disent les religions sur la reconnaissance de soi par des figures transcendantes. En sollicitant une saga nordique, l'épopée de Gilgamesh, Kierkegaard, le Coran ou la Bhagavad-Gita aussi bien que les lettres de Paul et d'autres textes bibliques, l'auteur montre qu'il existe dans la pensée religieuse un moment du dépassement de la reconnaissance par des tiers seuls, dégageant d'une quête épuisante d'identité par les seuls recours au rapport mondain et horizontal. Dans ce contexte, le christianisme représente un lieu particulièrement abouti, privilégié et critique, où la quête de reconnaissance sociale se voit allégée par une promesse divine de justification inconditionnelle ; mais cet " ordre de la grâce " doit être lui-même questionné en retour et repensé eu égard aux formes historiques qu'il a engendrées.
Sommaire
" SOLA SCRIPTURA " OU : LE RELIGIEUX ET LA LUTTE POUR LA RECONNAISSANCE
La leçon de l'insensé
Sur la trace du "phénomène religieux "
Modèles de confrontation
" SOLA FIDE " ou
quand reconnaître, c'est revenir sur ses pas pour retrouver confiance
Contre le " retour du religieux " : le " retour à l'équilibre "
Gilgamesh et Genèse 2-3 : la déchirure de l'ordre primordial
Légende bouddhique et récit davidique : le " moi " et la foi
" SOLA GRATIA " OU : LA RECONNAISSANCE DE L'OEUVRE DANS L'ECHANGE DES DONS
Transition : assumer les oeuvres ou le retour au fini
L'intelligence au travail et le mur de l'ingratitude
Deux systèmes en confrontation : la rétribution et la grâce