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Drôle
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Ironique
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XXIe siècle
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Londres
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Angleterre
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Ennuyant
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Julian Treslove
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Samuel Finkler
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Libor Sevcik
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Hephzibah
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Tyler
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Malkie
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Emmy Oppenstein
En août 2011, peu avant la publication française de La question Finkler, j’avais eu l’occasion d’assister à une rencontre organisée par l’éditeur où l’auteur, Howard Jacobson, présentait lui-même son livre. A l’époque, j’avais été séduit par le discours ironique de l’écrivain ainsi que par le sujet de son roman. Je m’étais imaginé un livre caustique, irrévérencieux, faisant voler en éclat le politiquement correct avec un style mordant pimenté d’humour noir...
Las ! En refermant le livre, j’ai un peu l’impression d’avoir été trompé sur la marchandise.
Certes, sous des allures un peu désinvoltes, Jacobson aborde l’air de rien des problématiques qui font mouche et met le doigt là où ça fait mal. Hélas, l’écriture est bien trop sage et policée pour en faire un roman vibrant, un véritable pavé dans la mare susceptible de transporter le lecteur. Je trouve le roman pas assez grinçant, pas assez piquant ; il se contente de nous divertir, comme du poil à gratter inoffensif, alors qu’il pourrait faire tellement plus. Mais peut-être, comme Fanny le souligne, est-ce un simple problème de traduction ? Je n’ai malheureusement pas la capacité de lire en anglais...
Il me semble aussi que le livre pèche dans sa première partie par un manque de rythme : la narration n’est pas assez soutenue, les personnages pourtant drôles rabâchent sans cesse les mêmes opinions et le lecteur a un peu l’impression de tourner en rond, il s’ennuie un peu.
Finalement, les passages les plus convaincants ne sont pas ceux qui abordent la brûlante question Finkler (c’est vrai que cela stigmatise moins !) mais ceux consacrés au personnage de Libor et à ses tentatives impossibles de faire son deuil. Là, l’écrivain retrouve une émotion nécessaire qui lui convient mieux et arrive à nous toucher... Dommage : ce n’était pourtant pas le sujet principal de son roman !
Man Booker Prize 2010 !
En août 2011, peu avant la publication française de La question Finkler, j’avais eu l’occasion d’assister à une rencontre organisée par l’éditeur où l’auteur, Howard Jacobson, présentait lui-même son livre. A l’époque, j’avais été séduit par le discours ironique de l’écrivain ainsi que par le sujet de son roman. Je m’étais imaginé un livre caustique, irrévérencieux, faisant voler en éclat le politiquement correct avec un style mordant pimenté d’humour noir...
Las ! En refermant le livre, j’ai un peu l’impression d’avoir été trompé sur la marchandise. Certes, sous des allures un peu désinvoltes, Jacobson aborde l’air de rien des problématiques qui font mouche et met le doigt là où ça fait mal. Hélas, l’écriture est bien trop sage et policée pour en faire un roman vibrant, un véritable pavé dans la mare susceptible de transporter le lecteur. Je trouve le roman pas assez grinçant, pas assez piquant ; il se contente de nous divertir, comme du poil à gratter inoffensif, alors qu’il pourrait faire tellement plus. Mais peut-être, comme Fanny le souligne, est-ce un simple problème de traduction ? Je n’ai malheureusement pas la capacité de lire en anglais...
Il me semble aussi que le livre pèche dans sa première partie par un manque de rythme : la narration n’est pas assez soutenue, les personnages pourtant drôles rabâchent sans cesse les mêmes opinions et le lecteur a un peu l’impression de tourner en rond, il s’ennuie un peu.
Finalement, les passages les plus convaincants ne sont pas ceux qui abordent la brûlante question Finkler (c’est vrai que cela stigmatise moins !) mais ceux consacrés au personnage de Libor et à ses tentatives impossibles de faire son deuil. Là, l’écrivain retrouve une émotion nécessaire qui lui convient mieux et arrive à nous toucher... Dommage : ce n’était pourtant pas le sujet principal de son roman !