Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le titre de l'ouvrage peut paraître étrange aujourd'hui. Il ne l'était pas en 1655, car la fréquentation de la Bible était quotidienne et la prophétie...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Le titre de l'ouvrage peut paraître étrange aujourd'hui. Il ne l'était pas en 1655, car la fréquentation de la Bible était quotidienne et la prophétie de Daniel sans cesse scrutée. On attendait fébrilement que la succession des empires prît fin pour que Dieu mît un terme au malheur et à la souffrance. Les chrétiens espéraient la seconde venue du Christ, les juifs, l'ère messianique.
Aucun prophète ne fut tant requis que Daniel.. Réformateurs, utopistes, politiques, hommes de science, de Luther à Newton, sans oublier Cromwell et tant d'autres, catholiques et protestants, appelaient impatiemment de leurs vœux les temps nouveaux. Dans ce "siècle de fer", il revenait à Menasseh ben Israël - le plus célèbre rabbin du XVIIe siècle, l'ami de Rembrandt - d'offrir l'interprétation juive de l'histoire, voire de la discuter avec audace au sein même du judaïsme. La restauration imminente du peuple de Dieu se ferait en terre d'Israël. Elle inaugurerait une nouvelle histoire dans laquelle juifs et justes non juifs du monde entier vivraient dans une heureuse concorde.
Cependant, la guerre civile ravageait l'Angleterre. Des extrémistes s'emparaient du livre de Daniel pour menacer Cromwell. Menasseh ben Israël se rendit à Londres et présenta son ouvrage au Lord Protecteur. Il y trouva non seulement de quoi faire taire ses adversaires, mais encore la possibilité de donner à l'Angleterre un rôle messianique. La Pierre glorieuse devint alors comme un passeport pour le retour des juifs chassés depuis le XIIIe siècle. Ce retour fut perçu par de nombreux chrétiens comme le premier pas vers l'installation des juifs dans leur terre ancestrale.
L'ouvrage de Menasseh est un jalon essentiel dans l'histoire, des enjeux théologico-politiques à l'âge baroque, un âge où foi et raison vivent en même logis.
Sommaire
Menasseh ben Israël et Rembrandt
Etude de la dédicace
Conséquences théologiques et politiques de l'espérance messianique XVIe-XVIIe siècles
La pierre glorieuse ou de la statue de Nabuchodorosor