Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Jean-Baptiste de Boyer, marquis d'Argens (1703-1771) est aujourd'hui surtout connu par son célèbre roman libertin Thérèse philosophe. Assez curieusement,...
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Livré chez vous entre le 8 octobre et le 22 octobre
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Résumé
Jean-Baptiste de Boyer, marquis d'Argens (1703-1771) est aujourd'hui surtout connu par son célèbre roman libertin Thérèse philosophe. Assez curieusement, la postérité est passée à côté de ses autres ouvrages qui connurent en leur temps un succès considérable à travers toute l'Europe. Parallèlement aux Lettres juives (1735-1737), Boyer d'Argens publie en 1737 La Philosophie du bon sens qui est aussitôt saluée par Voltaire : " Votre livre de philosophie a achevé de vous donner mon cœur ". En 1754, Lessing présente la Philosophie du bon sens somme " un livre qu'on a lu, comme c'est le cas de presque tous les écrits du marquis d'Argens, avec beaucoup d'avidité ". De son côté, Kant identifie La Philosophie du bon sens comme une œuvre dangereuse, et s'il rédige La Critique de la raison pure en 1781, c'est en partie pour déraciner " l'incrédulité des libres penseurs " parmi lesquels il compte Boyer d'Argens. La compréhension du siècle des Lumières passe donc bel et bien par la lecture de La Philosophie du bon sens qui jette dès 1737 le discrédit sur la bonne nature de la raison. On y lit le désaveu des Lumières par elles-mêmes, désaveu qui signe peut-être leur véritable et paradoxal triomphe.