Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Auguste Comte, l'inventeur du " positivisme ", n'est pas un philosophe positiviste des sciences comme les autres. L'importance qu'il accorde à l'histoire...
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Livré chez vous entre le 25 septembre et le 28 septembre
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Résumé
Auguste Comte, l'inventeur du " positivisme ", n'est pas un philosophe positiviste des sciences comme les autres. L'importance qu'il accorde à l'histoire des sciences, sa critique de la " méthode " et du " psychologisme ", son attention à la diversité et à l'irréductibilité des sciences, ses objectifs politiques annoncent bien plutôt une pensée
post-positiviste ", illustrée par Georges Canguilhem ou Michel Foucault. De même l'inspiration biologique et médicale du système comtien est particulièrement moderne. La biologie sert de modèle à la sociologie, avec les notions d'organisme et surtout de milieu. Avec la philosophie comtienne de la " médecine synthétique ", le cerveau devient pour la première fois un objet philosophique à part entière. Et la politique de l'avenir est décrite comme une " biocratie ", une politique de la vie et de la santé, que Comte résume en trois " utopies positives " : longévité indéfinie, " vaches carnivores " et " Vierge Mère ", c'est-à-dire pro-création artificielle. Comte est enfin le fondateur d'une religion étrange, organisée autour d'un véritable culte des morts, censés " gouverner les vivants ", qui inspira aussi bien Barrès qu'aujourd'hui Houellebecq. L'un des trois aphorismes de cette religion, " ordre et progrès ", figure toujours sur le drapeau brésilien. Les deux autres, " vivre pour autrui " et " vivre au grand jour ", sont des impératifs trop peu discutés. Étudier ces aspects méconnus, et étonnamment contemporains, de l'œuvre d'Auguste Comte permet sans doute de mieux comprendre notre présent, et de le juger.
Jean-François Braunstein est professeur de philosophie française contemporaine à l'Université Paris I - Panthéon-Sorbonne et secrétaire de l'Association internationale "La maison d'Auguste Comte ".